Mariage ? Jamais un sans trois !

Amplis, table de mix, enceintes, pieds, instruments… il faut penser à tout.

On vous en parlait il y a un an, TeddyBeer s’était frotté à l’animation de mariage. Un expérience assez mémorable : faire bouger un groupe de spectateurs venus volontairement s’entasser dans une salle pour écouter du bon gros rock poilu c’est grisant, mais voir qu’on est capables de captiver tout une salle qui n’a rien demandé, du bambin de trois ans à la mamie octogénaire, c’est carrément envoûtant. Alors oui, c’est pas forcément à un mariage qu’on va beugler Rape me, ou faire pogoter sur un gros Killing in the name, mais le rock c’est riche, et force est de constater que, quand c’est joué avec les trippes, ça plaît à toutes les générations.

Un petit coin musique dans une bien belle salle.
Ouverture du set acoustique.

Revenons à nos moutons : le deuxième des trois mariages. Nous sommes donc en mars, il pleut il fait un super soleil d’été, les gens sont dehors et profitent d’un magnifique jardin. TeddyBeer entame comme convenu un set acoustique, en intérieur, avec la conviction que les invités on mieux à faire que venir nous écouter… Et on a absolument aucune raison de leur en vouloir : c’est pas pour nous qu’ils sont venus, et nous, spectateurs ou pas, on est payés pareil ^^. Sauf que voilà, comme guidés par un instinct d’oiseaux migrateurs qui rentrent chez eux après un rude hiver, il a fallu moins d’une chanson pour que tous les invités se regroupent en salle. Pas de promotion, pas de battue, simplement des invités irrésistiblement attirés par les envolées musicales d’Alain sur sa guitare acoustique.

Mary Had A Little Lamb (random muffled mic edit)

Pas question pour l’instant de faire péter les décibels avec une batterie et Guillaume est donc avantageu… ponctuellement remplacé par un cajon, sous les yeux émerveillés de quelques jeunes garçons qui découvrent soudain une débouchée à leur talents rythmiques qui s’exprimaient jusque là sur leur bureau ou leur chaise d’école.

Sonner en trio acoustique ? C’était un beau challenge, c’était pas gagné — pour preuve le grooooos moment de doute lors de la première répète — mais on a démontré que TeddyBeer sait faire, et le fait bien !

De retour à quatre pour chauffer la piste de danse.

Une petite pause, et le groupe reprend ensuite sur un set plus musclé qui vient mettre en mouvement les invités, parfaite transition vers la playlist dansante. Guillaume est de retour, il affiche une peau TeddyBeer du plus bel effet, il est dans son élément. TeddyBeer a ressorti les distortions, il est en terrain connu, il est à l’aise : c’est son domaine !

Deuxième mariage réussi ? Check !

Avance rapide ! Nous sommes maintenant en juillet 2022. On est sur une des semaines les plus chaudes de l’histoire de France. Les concerts en plein cagnard, ça fait un peu partie de l’ADN du groupe, mais là, quand tu as l’impression que les potentiomètres de la table de mix sont en train de fondre, et même si tu as confiance en ton matos, il y a comme une petite peur de voir toute la sono exploser au premier accord.

Mais malgré cette chaleur, la sono tient, les musiciens rayonnent, et la mayonnaise prend parfaitement. Ça danse, ça chante, ça bouge. Au bout d’un heure de set, les invités en revoudraient bien une deuxième dose !

Dress-code décontracté : heureusement, en costume trois pièces, ça aurait été difficile 😀

Heureusement pour nous, et pour les instruments qui accusent le coup de la chaleur, le deuxième set est prévu plus tard. On se retrouvera même bien plus tard que prévu à jouer dans le noir jusqu’à la limite horaire absolue imposée par le lieu. Jouer de nuit, en extérieur, et… sans lumière d’appoint ! c’était une première pour nous. Et si je n’avais compris l’intérêt d’avoir des repères de touche luminescents, je leur ai désormais trouvé une utilité : dans le noir, rien ne ressemble plus à une frette qu’une autre frette. Heureusement la mémoire du geste est ancrée dans nos doigts, et les solos sortent à l’intuition. Il y a bien quelques regards appuyés sur nos manches, mais c’est juste parce qu’on en est fiers, surtout Nicolas !

Troisième mariage réussi ? Check !

djib réfléchit à la prochaine étape…

Et la suite c’est quoi ? Une reconversion de TeddyBeer en groupe de mariages, c’est pas pour demain ! Mais l’événementiel nous a fait hyper plaisir ! On aime la pression, évidemment, mais elle est toute autre quand tu sais qu’une partie du public s’attend à vivre l’une des plus belles journées de sa vie.

Maintenant, les salles bondées, les bières renversées, les odeurs de transpis, les pogos… ça nous manque un peu tout ça… Et puis pouvoir retrouver dans la salle les têtes de nos fans, de nos amis, de nos familles, ça n’a pas de prix non plus !

Alors promis, d’ici six mois, on fera tout pour remonter sur scène devant vous…

… et on a hâte de vous revoir !

Peace.

TeddyBeer souffle sa cinquième bougie !

Nous sommes en novembre 2016, au studio Anacrouse. Il est tard, il fait froid, il pleut. Novembre quoi… Les musiciens de Stø et Unplugged Toaster partagent une bière en discutant d’Orianthi. De cet échange pourtant anodin, va naître une étincelle de génie. À l’image de deux silex qui se percutent, c’est un choc qui va venir embraser la scène musicale de l’Haÿ-les-Roses, puis toute la scène underground Parisienne.

Orianthi, une guitariste super bonne, certainement une partenaire idéale pour un duo !

Bref, de deux cerveaux talentueux et déjantés, géniaux et modestes, naîtra ce merveilleux doudou que vous connaissez si bien : TeddyBeer. Car oui, TeddyBeer se la joue peut-être bad boy, mais au fond c’est ce n’est ni plus ni mois qu’un gros doudou, ce truc que vous avez envie de serrer contre vous très fort, parce que ça vous rassure, ça vous apaise, et quelque part ça vous rend immortel.

TeddyBeer
TeddyBeer vous partage le meilleur des beats rocks

Et nous voilà cinq ans plus tard. Cinq ans déjà ! J’ai recompté deux fois avant de prendre les bougies pour le gâteau tellement le temps a filé.

5 ans !?

Ces cinq ans de parcours n’ont pas été de tout repos. Déjà il y a eu les deux départs de Florent pour Toulouse et Brian… pour Toulouse. Pas facile de retrouver un batteur, alors imaginez à quel point c’est galère quand en plus on en cherche un qui est bon. Heureusement Guillaume (aka. Donatella) nous a rejoint, même si le hasard a failli en décider autrement. Gros coup de flippe par contre lorsqu’il nous a annoncé qu’il était… Toulousain !

Puis il y a eu le départ simultané de Guillaume — pas le batteur, je vous parle de celui qui était grand et beau — et de Mathieu — qui étai aussi grand et beau — après trois concerts mythiques. Gros coup de blues pour djib et Guillaume — pas le guitariste, mais celui qui est… celui qui joue de la batterie. Vous suivez ?!

Allez, j’avoue, c’est pas facile à suivre alors je vous joins le schéma issu de la Wikipédia…

Historique des membres de TeddyBeer (© Wikipédia)

Heureusement, TeddyBeer a fini par trouver ses deux perles rares : Nicolas et Alain après quelques auditions assez mythiques avec d’autres perles qui, s’ils n’ont pas été sélectionnés, resteront toutefois gravés dans les mémoires.

Et bim ! c’est reparti pour des concerts, mais cette fois sur Paris : Cavern, Café Pierre, QG, et j’en passe.

S’en suit 2020, une année assez catastrophique sur le plan culturel, en tous les cas pour ce qui est de la musique live. Mais TeddyBeer se serre les coudes et enregistre une cover avec les moyens du bord. Plus de répétition, pendant de trop longs mois, mais c’est l’occasion pour chacun de peaufiner sa technique (agilité des doigts, souplesse des poignets, levée de coude…) et d’élargir son répertoire.

Et nous y voilà, TeddyBeer est à l’aube de sa sixième année, elle promet d’être merveilleuse. En tous les cas nos gaillards reviendront sur scène pour vous, avec un big smile, un dose de transpiration et les amplis réglés sur 11.

À bientôt !

À bientôt !

03/07/2021 – WeddingBeer

Depuis la fête de la musique 2020, TeddyBeer était rentré dans une sorte d’hibernation. Les confinements et autres couvre-feux ont eu raison de nos quatre beaux musiciens, qui se sont consolés à grand renfort de bière.

Puis un projet a pointé le bout de son nez. Non pas la fête de la musique 2021, mais un mariage ! Du bon gros rock à un mariage ? Et pourquoi pas !?

Voilà donc nos quatre beaux artistes qui tentent tant bien que mal de trouver un coin pour jouer…

Répétition dans le sous-sol d’une âme charitable

Ils finissent pas trouver un sous-sol accueillant dans un coin paumé de région Parisienne. Certes, il faut s’adapter. Principalement : trouver le volume idéal qui tient dans le seuil de tolérance des voisins tout en permettant de bien faire vibrer les boyaux lorsque Nicolas balance un mi grave. Guillaume aussi doit s’adapter à un nouvel instrument, mais depuis le cavern, on sait qu’il sait jouer sur n’importe quoi !

Guillaume s’adapte à chaque contexte :
« Donnez moi deux cuillères, un pot de confiture,
et je vous accompagne sans problème sur In Bloom ! »

Quelques heures répétitions plus tard, le groupe est prêt. Le groove est revenu, la bête s’est réveillée, et elle est en forme !

La veille du jour J, on s’installe. Petit baptême et petit stress : c’est la première fois que TeddyBeer vient jouer avec sa propre sono. Heureusement, quelques roadies improvisés viennent prêter main forte, et après quelques balances dans une pièce vide – et quelques regards inquiets de la mariée qui se demande si c’était finalement une si bonne idée – TeddyBeer est fin prêt à envoyer du steak. Ça claque !

Fender, PRS, Chapman… tous les grands noms sont là.

Ça y est, on y est enfin, c’est le grand jour ! Afin de ne pas trop dénoter avec le mariage, TeddyBeer a laissé tomber les t-shirts, bonnets, sweat capuches et lunettes colorées. Ses quatre membres – je vous ai déjà dit qu’ils étaient beaux ? – ont sorti les habits de soirée. Qui pourrait se douter que des rockeurs sommeillent au cœur de chacun d’entre eux ?

TeddyBeer sur son 31 !

Arrive la fin du repas, puis l’ouverture du bal, sur un petit medley. Le public Les invités sont tous d’abord médusés par les pas de danse des jeunes mariés, puis une sorte de madison sur Hung Up de Madonna entraîne toute cette foule en délire sur la piste de dance. Il faut dire que ça fait un an et demi qu’on les tenait pour ainsi dire en cage, dénudés de toute vie sociale et artistique.

Stayin’ Alive ? C’est le signal !  TeddyBeer s’installe discrètement. djib s’accorde, avant de réaliser qu’il a un médiator de coincé dans ses cordes… Ouah, il reste 30 secondes, c’est le gros coup de stress : Mi-La-Ré-Sol-Si-Mi… p*** de vibrato flottant, c’est une horreur !

Silence… « 3… 4… », la guitare – miraculeusement accordée – balance les gros accords saturés : ré-ré-ré-sol-sol-sol-ré. TeddyBeer ouvre sur Should I Stay Or Should I Go ? On voit des sourires, des oreilles qui se tendent, des bras qui se lèvent. Un concert live !? Il n’y a pas de doutes, c’était un bon choix !

Don’t you know which clothes even fit me?
¿Sabes que ropa me queda?

La setlist a un succès du tonnerre. On reste sur les grand classiques rock qui font tout le charme de TeddyBeer. Tout le monde s’y retrouve, c’est frais et en même temps c’est connu, c’est comme une petite madeleine de Proust : ça fait du bien !

Without love, where would you be right now?

Clou de la soirée, Alain déchaîné enchaîne les solos tous plus inspirés les uns que les autres. Voir un artiste sur scène c’est une chose, mais pouvoir voir ses doigts danser sur le manche, le toucher, l’embrasser pourquoi pas, c’est carrément un autre niveau de plaisir !

A ! lain ! A ! lain ! Quel succès ce méga solo improvisé sur La Grange !

Tout ça est passé très très vite, mais on a des souvenirs pleins la tête, et pour certains certainement un gros trou noir en fin de soirée. Alors évidemment, par respect pour les mariés, on ne se voyait pas mettre des caméras partout, pour pouvoir vous partager ensuite un montage de cet excellent moment, mais sachez qu’on a vraiment hâte de tous vous retrouver pour un concert public. On vous en dit plus très très vite !

Bonnes vacances, qu’on espère musicales, et à bientôt !

La fête de la musique, c’est avant tout des rencontres !

Vous vous souvenez de cette fête de la musique 2020 ? On venait de passer plusieurs mois enfermés, sans pouvoir se déplacer, aller boire un coup et répéter avec ses potes. Qu’elle a fait du bien : malgré la pluie, malgré le fait de pas pouvoir pogoter avec son voisin » (s’il est moins musclé), malgré le fait de ne pas pouvoir se frotter à sa voisine (si elle est consentente), malgré le fait de flipper de devoir tout ranger à chaque patrouille de police… Malgré tout ça, qu’elle a fait du bien !

Et chaque année, il y a toujours une belle rencontre à la clef.

The Trill Is Gone, avec un saxophoniste surprise !

En 2003, pour ma deuxième fête de la musique en tant que musicien, je me souviens encore de ce mec au look de pseudo clochard qui s’était approché de moi pendant un solo d’harmonica. Il m’avait simplement dit : « prends le micros dans tes mains, comme ça… » et il avait claqué un solo blues de 2 minutes qui avait abasourdi le public. Je l’ai jamais revu, je ne sais même pas qui c’était, mais c’est ça tout l’esprit de la Fête de la Musique !

Avec TeddyBeer, en 2019, Diane avait littéralement enflammé le public en fin de set. Ma voix était morte – fatiguée par plus de 2h30 de set – le public en redemandait, L’homme pressé a été proposé et Diane a lancé, un peu dans le vide : « celle-là je peux même te la chanter ! ». Chiche !? Et ça a donné un autre de ces souvenirs incroyables.

Des moments comme ça, c’est juste énorme quand ça arrive, et la fête de la musique semble clairement les provoquer.

Revenons donc en 2020. Un mec, avec une petite mallette noire passe près du Barnum et s’arrête en jetant un œil sur la batterie. J’entame un échange :
« Salut !
— Salut !
— T’es musicien ?
— Ouais, je fais un peu de batterie…
— C’est un étui de sax ?
— Ouais !
— Excellent, tu joues ce soir ?
— Ouais, peut-être.
— Cool. Je suis saxophoniste moi aussi ?
— Excellent ! Tu joues depuis longtemps ?
— Jeudi.
— ?! …
— Oui, c’est assez récent… 😛 »

Finalement, Arnaud – car c’est ainsi qu’il s’appelle – n’a pas joué avec son groupe ce soir là. Une sombre histoire de pluie et de sable qui rentre dans les pédales. Mais alors qu’il était toujours pas très loin du Barnum, et nous au milieu de notre set, on lui fait un petit signe en lançant Thrill is Gone. Quelques petites notes pour confirmer la gamme, deux ajustements de micros pour se mettre en route, et Arnaud nous balance un accompagnement 100% improvisé pour le bonheur du public. Clins d’œils malicieux entre musiciens, petits cafouillages, pouces en l’air, regards qui se suffisent à eux même : c’est dans ces moments là que j’aime le plus la musique ! Y’a quelque chose qui passe, une communication non verbale qui en dit tellement plus que tous les mots du monde. On dit qu’une image vaut mille mots. Si c’est vrai, alors je pense qu’un live spontané vaut au moins mille images 😉 !

Sax me up babe !

Prêts pour le 13 février !?

7 février 2020

Il est 23h55, Jérémy¹, du studio Sole Giallo¹, passe la tête par la porte du studio Q¹. Il indique, d’une main tendue, les doigts écartés, qu’il reste 5 minutes avant de devoir rendre la salle. Une fois n’est pas coutume : il s’arrête ! Ses yeux s’écarquillent, un sourire se dessine même sur ses lèvres, et il reste là, rêveur, absorbé par ce qu’il entend : Guillaume² tient le tempo à la perfection, Nicolas² enveloppe la salle d’un son chaleureux, djib² lance un scream parfait, avant qu’Alain² ne reprenne le thème de Monkey Wrench. Break de batterie, crash!, le mur de son s’arrête net ! Jérémy lance, médusé : « Pétale les mecs, vous assurez grave, on aurait dit les Foo Fighters. On a pas mal de bons groupes ici, mais un moment comme ça, c’est juste magique ! »

00h12, le terminal de la CB bipe : deuxième ticket. Thibault¹ rend sa carte à Alain, un petit pincement dans le cœur. « J’suis dèg, j’ai failli y aller à la place de Jérem. Ça’l’fait trop pas, j’me sens comme si j’ai grave raté un truc quoi. ». Alors TeddyBeer lui répond que le 13 février, ils seront sur scène à Paris. Sous son bonnet, les cheveux de Thibault se dressent³. Il sort son agenda et là, son visage s’illumine. « Je bosse pas les mecs ! J’en serai c’est clair ! ».

Rendez-vous le 13 février au GC Oberkampf !

00h43, Guillaume signe un dernier autographe, Nicolas repousse poliment une groupie un peu trop collante⁴, Alain remercie ses roadies et djib jette sa bière avant de partir en courant dans l’espoir de chopper son Noctilien. C’est l’hiver mais la lune, presque pleine, renvoie comme un rayon de chaleur sur la nuit Parisienne. Ils sont prêts pour leur prochain concert, et clairement, moi, j’y serai !

Simon Julnaz
Journaliste rock

Note :
1) pour des raisons de confidentialité, les noms ont été changés.
2) ça c’est les vrais noms.
3) enfin… ce qu’il en reste.
4) et surtout très moche !

TeddyBeer 2020 : 2-4-6

« Ben, où qu’ils sont les Teddy ? On en entend plus parler… »

Bob M., 32 ans, mercredi 17 décembre en attendant le RER B à Gare du Nord, qui n’est jamais venu…

Et oui, c’est vrai. TeddyBeer est resté bien discret depuis leur concert du 21 juin au Café BièrePierre. Il faut dire qu’il y a d’abord eu les vacances d’été, puis, un sorte de malédiction de maladies et autres crasses personnelles qui se sont enchaînées, entrainant un bon nombre de répétitions à effectif réduit, voire d’annulations.

Il y a bien eu l’arrivée de la v2 des T-Shirt officiels (ouais !), le changement de studio suite à la fermeture de l’Anacrouse (snif !), l’intégration d’un nouveau set de reprises, et une répète-concert très privée qui s’est transformée en représentation instrumentale tellement djib était à l’agonie avec une voix digne de Jeanne Moreau.

Mais bon, 2019 se finit et il est temps d’ouvrir les yeux sur 2020. Et que l’année s’annonce bonne !!!

Février, le 13 exactement, TeddyBeer sera de retour sur scène au QG Oberkampf, avec leurs copains de Rollercoaster. Vous en aviez redemandé, on vous en ressert !

Avril, TeddyBeer fera une représentation lors d’un… mariage ! Et oui, y’a des gens qui vivent et transpirent le rock, alors ils veulent un bon gros son, plutôt que Patrick Sébastien, pour animer leur soirée.

Juin, les rumeurs annoncent que TeddyBeer s’exporterait au delà de Paris et banlieue pour le début d’une tournée presque mondiale.

Vous en voulez plus ? Gourmand·e, coquin·e ! Si vous êtes sages, TeddyBeer et le père Noël s’associeront pour une autre surprise à la rentrée.

D’ici là, pensez aux petits Likes sur Facebook ou Youtube, qui nous apportent autant de chaleur qu’un bûche pour réchauffer nos petits cœurs d’artistes.

Sur ce, bonnes fêtes.

La fin d’une ère !

Merci Arnaud !

TeddyBeer

En 2013, djib pénètre pour la première fois la porte du studio Anacrouse. Il est jeune, il est beau et surtout, nouvellement arrivé dans le 94, il cherche un groupe. Il y rencontre Julien et Maÿ, qui l’accueillent dans leur projet : STØ.

Le projet démarre sur les chapeaux de roues puisqu’ils gagnent dans la foulée le 1er prix à une scène ouverte à Fresnes, sur le thème de Tryo. Ils y interprètent une version Funk-Ska-Rock de La Main Verte dont Manu soulignera la performance. Pour l’histoire, Manu a été un élève d’Arnaud, le gérant du studio. Le groupe évolue, change plusieurs fois de formation, et se produit dans plusieurs salles, dont le Théâtre André Malraux de Chevilly, une salle gigantesque !

Mais à l’Anacrouse djib découvre surtout un studio à taille humaine, chaleureux, où la musique n’est pas un business mais plus une histoire de rencontres, une aventure sociale, une grande famille. Un studio où on ne se sent pas client d’une grosse machine lisse et froide.

La répète de minuit se prolonge souvent en discussions autour d’une bière, alimentée par des partages nourris d’impros, de vidéos et d’astuces musicales. Pro, semi pro ou amateur, tout le monde s’exprime et s’écoute dans un respect mutuel.

L’aventure dure plusieurs saisons avec à son apogée l’enregistrement de l’album Anacrouse Allstars et un concert au Moulin de la Bièvre.

Le concert des élèves au Moulin de la Bièvre

En 2016, après un concert avec Unplugged Toaster, STØ se sépare et, un nouveau mélange d’ingrédients donne naissance à TeddyBeer. La suite de l’histoire, vous la connaissez ! Le groupe enchaîne les concerts et stabilise sa formation avec l’arrivée en 2017 de Guillaume, notre troisième batteur Toulousain, suivi en 2018 par Nicolas et Alain.

À quelques infidélités près, le groupe répète tous les vendredis au Studio qui fait l’unanimité des membres par son humanité.

Alors pourquoi la fin d’une ère ? Car ce terreau fertile qu’est Anacrouse a vécu hier sa dernière répétition. L’association se recentre désormais sur les cours de musique, activité qui fait le bonheur de plusieurs générations d’élèves. Le plus fidèle vient depuis 2002 !!!

C’est donc avec émotion que TeddyBeer a balancé hier un dernier Back in Black. Le groupe ne s’arrête pas pour autant et est même en train d’élargir son répertoire pour les futurs concerts. En revanche c’est une page de l’histoire du groupe qui s’achève !

Il y a fort à parier que vous trouverez TeddyBeer errant dans les studios de la région parisienne à la recherche d’un nouveau squat, car ça va être dur de retrouver un studio avec la même âme…

Merci Arnaud.

21 juin, un concert du tonnerre

Le beau temps était au rendez-vous et pourtant le tonnerre a grondé : on espère sincèrement que vous n’avez pas raté ça !

  • 18h la pression monte. La batterie s’installe, les derniers branchements se font sur la table, puis RollerCoaster initie les balances.
  • 19h le « bar d’à côté » passe une playlist directement inspirée de la setlist de TeddyBeer : le meilleur du rock des années 80. 90% des chansons diffusées sont dans notre set de ce soir, ou on déjà été jouées par le groupe.
  • 20h, c’est parti ! Le groupe claque les premiers accords et toutes les oreilles se tournent vers le Café Pierre.  La première setlist sent chaud le rock, avec du Nirvana, du Guns’n Roses, du Green Day, mais conserve des nuances de blues avec du ZZ Top et même du B. B. King… mais avec plus de saturation 🙂 !
20h, c’est parti !
  • 21h, RollerCoaster vient poser quelques reprises qu’ils se sont pleinement appropriées. C’est rock, et pourtant ça joue du Britney et du Livre de la Jungle ! Hot Stuff met littéralement le feu à quelques dames qui écoutaient jusqu’à présent d’une oreille curieuse. On passe alors aux compos, avec ce mélange d’ambiance propre au groupe. Le public est attentif, certains découvrent, d’autres chantent les paroles.
  • 22h15, TeddyBeer revient en lançant un AC/DC qui fait littéralement crier le public. Ils veulent de l’énergie ? Ils sont servis.
  • 23h00, la fin du dernier set s’approche. Un bout du public pogotte sur Killin’ in the Name pendant que le reste s’époumone « Fuck you I won’t do what you tell me ! ». Ils en redemandent, ils sont chauds !
Pogos sur Killin’ in the Name
  • 23h15, ça y est, Teddy pose les guitares. Mais il n’y a pas moyen, le public ne les laissera pas partir ! « Une autre, une autre ! » Quelques regards et quelques chuchotements entre les membres : il ne se laissent pas prier longtemps et annoncent l’Homme Pressé. Diane, une spectatrice sortie de nulle part, s’excite à l’annonce de la chanson et lance un « celle-là je peux même te la chanter ». Chiche ? C’est parti, Diane rejoint TeddyBeer en guest et se lance dans une interprétation rock et lyrique du titre de Noir Désir, avec une énergie d’enfer et des variations de folie. Le public est en feu, djib est ébahi : la fête de la musique c’est vraiment le théâtre de rencontres fantastiques !
Ambiance folle en fin de concert !
  • 23h30, après encore trois rappels, Teddy raccroche définitivement ses instruments. Quelques spectateurs viennent échanger des encouragements sympathiques, demander le lien de notre Facebook, ou poser des questions pointues sur le matériel utilisé. On range les instruments, décroche les caméras, puis on se prend une dernière petite bière bien méritée. Encore une bien belle date qui se termine ! Merci.

Mais au fait, c’est qui RollerCoaster ?

Pour vous RollerCoaster c’est ça ?

Woohoo, une montagne russe !!!

C’est pas tout à fait faux, mais aujourd’hui c’est pas de ça qu’il s’agit… même si les sensations sont similaires !

On parle de ÇA :

RollerCoaster, le groupe
RollerCoaster, la légende du rock, qui monte, qui monte, qui monte !

RollerCoaster c’est donc trois mecs, Sylvain, Stéphane et Benjamin, qui aiment le rock et qui partagent volontiers cet amour ! Ils font de super reprises, avec une belle appropriation des chansons, mais aussi des compos hyper créatives. On y trouve des mélanges d’ambiances : des passages aériens, d’autres très très rock. Finalement, ils mettent en musique les sensations d’une bonne montagne russe. Écoutez-moi ça pour voir :

Life is Mine – RollerCoaster

Le groupe a déjà une belle expérience de la scène et nous a fait l’honneur de nous inviter pour partager une scène le 21 juin. La cohérence des goûts musicaux et la complémentarité des styles de ces deux groupe fait que c’est clairement l’événement de la capitale à ne pas manquer le jour de la fête de la musique !

Alors à très bientôt !

Waouh, merci !

« Enter night, exit light ! »

Que dire d’autre ? Merci pour tout :

  • Merci pour Headache qui a littéralement foutu le feu à la salle, avec notamment un « Ça c’est vraiment toi » qui a fait trembler les murs.
  • Merci pour nos fans de la première heure qui étaient présents et fidèles au poste. Christophe, par exemple, toujours au premier rang, avec un regard qui pétille.
  • Merci à nos potes, les vrais, ceux qui disent qu’ils vont « essayer de passer » et qui passent vraiment ! Ça fait sacrément plaisir de vous voir dans le public.
  • Merci à ceux qui sont venus nous découvrir, parce qu’ils nous ont trouvées sur BilletRéduc ou ailleurs.
  • Merci à tous ceux qui ont crié, chanté, bougé, et qui bondissait dès les premières notes de chaque morceau. Je pense à Franck et sa bande.
  • Merci au Cavern de nous avoir accueilli, de nous avoir fait confiance, et de nous avoir donné cette opportunité de partager un super moment avec vous.
  • Merci à la mairie de Paris qui a fermé le principal accès à la rue Mazarine me permettant ainsi d’extérioriser mon trac.
  • Merci à tous les petits trucs qui ont merdé, comme le Charley qui refuse de marcher à 20h18, la tireuse à bière qui est tombée en panne (nous rappelant notre toute première scène au Zinc), les fausses notes qui entraînent des petits échanges complices entre musiciens, l’enregistreur qui décidément est en grève les jours de concert, etc.
  • Merci aux GoPro d’avoir, elles, fonctionné, car un concert comme ça, ça va nous faire plaisir de le revoir et de le partager avec vous.
  • Merci à vous qui allez déposer un petit like sur notre Facebook parce que vous voulez nous aider à trouver d’autres scènes comme celle-là.
  • Et merci à Stéphane de nous avoir écouté, encouragé, et proposé de partager une scène le 21 juin avec les Rollercoasters !

Et donc oui : si vous avez raté ce mythique concert, TeddyBeer revient dans moins d’un mois à Paris !!! Plus d’infos très bientôt.

Woohoo! And I feel heavy metal!