Nous sommes en novembre 2016, au studio Anacrouse. Il est tard, il fait froid, il pleut. Novembre quoi… Les musiciens de Stø et Unplugged Toaster partagent une bière en discutant d’Orianthi. De cet échange pourtant anodin, va naître une étincelle de génie. À l’image de deux silex qui se percutent, c’est un choc qui va venir embraser la scène musicale de l’Haÿ-les-Roses, puis toute la scène underground Parisienne.
Bref, de deux cerveaux talentueux et déjantés, géniaux et modestes, naîtra ce merveilleux doudou que vous connaissez si bien : TeddyBeer. Car oui, TeddyBeer se la joue peut-être bad boy, mais au fond c’est ce n’est ni plus ni mois qu’un gros doudou, ce truc que vous avez envie de serrer contre vous très fort, parce que ça vous rassure, ça vous apaise, et quelque part ça vous rend immortel.
Et nous voilà cinq ans plus tard. Cinq ans déjà ! J’ai recompté deux fois avant de prendre les bougies pour le gâteau tellement le temps a filé.
Ces cinq ans de parcours n’ont pas été de tout repos. Déjà il y a eu les deux départs de Florent pour Toulouse et Brian… pour Toulouse. Pas facile de retrouver un batteur, alors imaginez à quel point c’est galère quand en plus on en cherche un qui est bon. Heureusement Guillaume (aka. Donatella) nous a rejoint, même si le hasard a failli en décider autrement. Gros coup de flippe par contre lorsqu’il nous a annoncé qu’il était… Toulousain !
Puis il y a eu le départ simultané de Guillaume — pas le batteur, je vous parle de celui qui était grand et beau — et de Mathieu — qui étai aussi grand et beau — après trois concerts mythiques. Gros coup de blues pour djib et Guillaume — pas le guitariste, mais celui qui est… celui qui joue de la batterie. Vous suivez ?!
Allez, j’avoue, c’est pas facile à suivre alors je vous joins le schéma issu de la Wikipédia…
Heureusement, TeddyBeer a fini par trouver ses deux perles rares : Nicolas et Alain après quelques auditions assez mythiques avec d’autres perles qui, s’ils n’ont pas été sélectionnés, resteront toutefois gravés dans les mémoires.
Et bim ! c’est reparti pour des concerts, mais cette fois sur Paris : Cavern, Café Pierre, QG, et j’en passe.
S’en suit 2020, une année assez catastrophique sur le plan culturel, en tous les cas pour ce qui est de la musique live. Mais TeddyBeer se serre les coudes et enregistre une cover avec les moyens du bord. Plus de répétition, pendant de trop longs mois, mais c’est l’occasion pour chacun de peaufiner sa technique (agilité des doigts, souplesse des poignets, levée de coude…) et d’élargir son répertoire.
Et nous y voilà, TeddyBeer est à l’aube de sa sixième année, elle promet d’être merveilleuse. En tous les cas nos gaillards reviendront sur scène pour vous, avec un big smile, un dose de transpiration et les amplis réglés sur 11.
À bientôt !
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