Présentation des membres : djib, chanteur – guitariste

djib – Chanteur et Guitariste

Malgré son très jeune âge, vous l’avez peut-être déjà vu jouer sur scène : il s’est fait virer d’une tripotée de groupes connus dont Soundevotion, Grim Reaper’s Craddle, Nobis, Goldfish Memory, Five2One et STØ.

Idéalement il voulait être batteur, mais à défaut de talent il est devenu guitariste (il n’était quand même pas démuni de talent au point de devenir bassiste). Il joue principalement sur Fender et regorge de mépris pour les guitaristes ayant besoin de micros doubles pour faire du bruit. Son médiator favori est un ongle de John Petrucci, arraché à la fin d’un concert et gardé secrètement dans la doublure du son slip pendant les 48 heures de garde à vue.

Accessoirement les aléas de la nature l’ont amené à remplacer temporairement un chanteur, puis un autre, puis un autre. Il est ainsi devenu le premier chanteur temporaire permanent de l’histoire du rock. Formé sur le tas, il est moins bon qu’un tas de chanteurs, mais il crie fort et c’est ce qu’on lui demande.

Il a probablement raté une carrière de danseur : vous pourrez constater sur scène son talent alors qu’il sautille avec finesse et agilité sur ses pédaliers, pour un rendu certes plus visuel que sonore…  D’ailleurs la rumeur prétend que la moitié de ses pédales ne fonctionne plus depuis le fameux vendredi 20 mai 2016.

Sa devise : « Pourquoi prendre un pack de 12 quand on peut prendre deux packs de 24 ? ».

Présentation des ex-membres : Mathieu, bassiste

Mathieu – Bassiste

Le petit Mathieu était un enfant calme et discret. Mais très tôt il décida de ne pas faire comme tout ses congénères (rébellion oblige). En pleine période de roller-mania, il devient skatteur.
En pleine période de Dance Machine, de RnB sauce guimauve et Boys Band écervelés, il écoute du Rock, ou Hard-Rock pour les ignorants de son collège qui le surnommaient « hardos ».

L’histoire raconte que tout commença en l’an 1996 de notre ère. Attiré par la pochette du dernier album de Pantera (The Great Southern Trendkill) dans les allées d’une Fnac, il entendit l’énorme cri d’introduction de Phil Anselmo. Un « wouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa » de 10 secondes. C’était décidé, il écouterait du Rock, puissant, plein d’énergie.

Plus tard, son cousin lui fit écouter une cassette de funk. Car à l’époque il y avait encore des cassettes pour se faire des compilations maison et la Fnac était un vrai magasin de musique ! Deuxième choc, il entendait un son énorme, qui lui donnait envie de taper du pied, de danser, même si c’est un très mauvais danseur. Il avait l’impression que tous les morceaux tenaient grâce à un instrument : la basse.

La quoi ?! Ah, une guitare.
Non une basse.
Oui une guitare basse.
Non une basse, seule !

C’est tout naturellement qu’il se tourna vers cet instrument ingrat, moqué des guitaristes qui rêvent de n’avoir enfin que 4 cordes pour être efficaces sans en faire trop.
Il souhaitait devenir ce musicien que personne ne remarque sur scène, celui qui est toujours derrière sur les photos. Celui dont on ne se souvient jamais du nom. Bref, il allait devenir un parfait inconnu sur scène.
Sauf dans sa chambre où il développait son propre jeu inimitable, que personne ne voulait imiter.

Heureusement il trouva du réconfort auprès des batteurs, seuls à comprendre sa philosophie post-moderne : jouer peu de notes, mais jouer les bonnes afin d’atteindre le Groove ultime.

Présentation des ex-membres : Guillaume, guitariste

Guillaume – Guitariste

C’est en voyant les clips de Don’t Cry et November Rain que Guillaume comprit qu’il avait 2 possibilités pour draguer les filles : mettre des slips moulants comme Axl Rose ou jouer de la guitare comme Slash.
Il fit son choix. Sans le chapeau haut de forme, ni les bouclettes, ni le talent, et donc avec le même résultat que des milliers d’ados guitaristes dans les 90’s malgré des tentatives de duos ou de groupes qui n’ont jamais duré assez longtemps pour se trouver un nom de scène.

Il continua pendant des années en se disant que sur un malentendu peut être qu’un jour un sourd appréciera son style différent et ses barrés foireux à 2 doigts. Après 15 ans de vandalisme musical en solo il décida de retenter sa chance en groupe. La crise de la 40aine approchant, c’était son dernier espoir pour que ses enfants ne le regardent pas comme un ringard qui boit de la bière et mange des donuts dans le canapé. C’est bien connu, un père guitariste c’est trop la classe dans la cours de récré.

Les cons ça osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait, alors il a monté un groupe, Unplugged Toaster. Quand le grille-pain s’est définitivement débranché après une tournée quasi-mondiale les faisant monter sur scène à Issy les Moulineaux, Sèvres ou La Défense, il refusa d’éteindre son ampli. Si Kendji Girac fait des albums et Nabilla écrit un livre, y a pas de raison qu’il ne puisse pas continuer à jouer faux et à contre-temps. Après un featuring légendaire pour l’école de musique Anacrouse, il réussit à hypnotiser l’apprenti chanteur malentendant qu’il accompagna sur scène. Ensemble ils fondèrent le groupe TeddyBeer et l’histoire recommença.

Motivé et enthousiaste, mais réaliste, il répète souvent à son groupe « On s’en fout de l’originale, on fera jamais aussi bien ! Alors on prend une bière et on fait comme on peut ! ».

Présentation des ex-membres : Brian, batteur

Brian – Batteur

Angoissé par le bruit depuis toujours il décide d’apprendre la batterie pour mieux connaître son ennemi, puis l’adolescence et les ravages de l’égo l’ont poussé à tenter l’expérience du chant sur scène. Ainsi pendant 8 ans l’expérience fut concluante, du moins pour le chant… pour l’égo c’est pas sûr !

C’est pour quoi, une fois assagi par la trentaine et les ravages de la crise associée, il décide d’œuvrer pour la musique mais de façon militante et écologique. Partant du constat qu’aujourd’hui le monde des batteurs est gangrené par la « mal-batterie » à l’instar de la « mal-bouffe », il se lance dans une analyse du problème avec une approche psycho-acoustique : les batteurs qui ne comprennent pas que trop de break tue le break ont en réalité un gros problème d’égo et ont du mal à comprendre que simplicité et efficacité sont les clefs d’une piste de batterie réussie.

Fort de cette analyse il commence développer son propre jeu biologique (non il ne s’agit pas de jouer avec des baguettes en bambou ou encore de jouer pieds nus, il aime à rappeler d’ailleurs que jouer pieds nus sur une scène est dangereux mais que ça n’est pas son combat), laissant aux chanteurs le soin d’en faire autant qu’ils veulent.  Sa frappe simple n’a qu’une vocation d’accompagnement juste et respectueux de l’environnement socio-acoustique.

Jeu Concours : combien de groupes saurez-vous reconnaître ?

Avant de pouvoir répondre un truc intelligent et qui claque dans les soirées branchées du genre « La compo ? Oui oui on va bientôt s’y mettre bien sûr », il faut déjà faire des reprises… Alors voici quelques extraits de nos répétitions, mixés par David Ghetto, dans lesquels vous pourrez entendre de vraies fausses notes mais que vous trouverez très jolies quand même parce que vous êtes polis.

Alors jouons un peu, combien de groupes ou morceaux reconnaissez vous dans ces 5 minutes de bonheur intense ?! Donnez vos réponses en commentaire 🙂

bite

Avant-première mondiale le 21 juin 2017

C’est l’événement de l’année : les TeddyBeer se produiront En concert le 21 juin au bar le Zinc.  D’après un sondage récent⁽¹⁾, vous êtes 87% des 30-40 ans (donc de la seule génération qui a grandi avec du vrai rock…) à attendre ce concert avec plus d’impatience que le Hellfest ou le Download.

Et comme un salami entre deux tranches de pain, ou comme un « lucky Pierre » si c’est votre kiff, TeddyBeer sera accompagné de deux autres groupes mythiques : Peppermint et ThreeInchPunch.

À bientôt.

(1) : sondage réalisé le 27 mai 2017 par Hipsauce, sur un échantillon non représentatif de la population.