Donatello – Batteur
L’histoire d’amour entre Guillaume – aka Donatello – et la batterie a démarré au plus jeune âge et est digne des plus belles histoires de kung-fu.
Son père, Splinter, l’engagea à ses 7 ans sur le chemin de la formation du ninja batteur. Ce rituel ancestral consiste à prouver sa motivation en jouant pendant 6 mois sur des bidons vides et en respectant la prière quotidienne de l’apprenti ninja batteur. Chaque soir, face à son Senseï, Donatello devait réciter la philosophie du ninja batteur : « je veux faire de la batterie ».
Comme pour tout ce qui concerne les batteurs, la philosophie du ninja batteur est évidemment assez basique et se limite à : « poum poum tchak », « j’aime bien taper » et « je veux faire de la batterie ». Donatello valida donc facilement le 1er niveau de sa formation et reçu en récompense sa première relique sacrée : « une vieille jazette toute pourrie mdr » selon ses propres termes (n’oubliez pas que le batteur s’exprime avec un langage simplifié).
Le 2ème niveau l’emmena jusqu’à une école de musique : « Oh Toulouse » (oui oui vous avez bien lu Toulouse). Là-bas il cira le banc pendant 13 ans tout au fond de la classe avec les autres batteurs, et donc derrière les chanteurs, les guitaristes et les bassistes, mais pas loin des synthés. Puis l’apprenti ninja batteur devint un adulte, et à 20 ans, entre 2 parts de pizza, il décida de devenir rock star à l’image de celui par qui est venue l’Illumination, Stewart Copeland du groupe The Police.
Il mit donc en pratique son apprentissage pendant 7 ans au sein du groupe Teddy Bear (oui, oui, sans blague), devenu par la suite The Howling. Leur stoner-rock les fit voyager jusqu’en Angleterre, le groupe ayant performé plus de 200 concerts en France et outre-manche. A l’époque où la Fnac proposait de la culture vous pouviez trouver leurs CD cachés entre ceux de Helmet et Red Fang.
Malgré toute la zen-attitude du ninja batteur, le groupe splitta à cause d’une sombre histoire à propos d’une journaliste, de pizzas ou de la taille des carapaces, l’histoire n’est pas précise sur ce sujet. S’en suivi la traditionnelle dépression post-musicale, où Donatello écuma des litres de bières dans des dojos sans charme.
Batteur, Toulouse, Teddy, Rock … l’équation à quatrains connus (ah ah) le fit naturellement croiser la route de TeddyBeer ! Pour cause de double pédale, Donatello est contraint de jouer assis sur son tabouret, vous ne le verrez donc pas beaucoup derrière ses cymbales, mais pour sûr vous allez l’entendre ! Son groove, ses breaks, ses roulements font de lui le digne successeur de Flo et Brian, le 3ème batteur toulousain de TeddyBeer. Retournera-t-il dans sa ville rose d’ici 3 mois comme ses illustres prédécesseurs ? Les planètes sont-elles enfin alignées pour que TeddyBeer dure ? Restez connectés pour suivre nos aventures !