Le beau temps était au rendez-vous et pourtant le tonnerre a grondé : on espère sincèrement que vous n’avez pas raté ça !
- 18h la pression monte. La batterie s’installe, les derniers branchements se font sur la table, puis RollerCoaster initie les balances.
- 19h le « bar d’à côté » passe une playlist directement inspirée de la setlist de TeddyBeer : le meilleur du rock des années 80. 90% des chansons diffusées sont dans notre set de ce soir, ou on déjà été jouées par le groupe.
- 20h, c’est parti ! Le groupe claque les premiers accords et toutes les oreilles se tournent vers le Café Pierre. La première setlist sent chaud le rock, avec du Nirvana, du Guns’n Roses, du Green Day, mais conserve des nuances de blues avec du ZZ Top et même du B. B. King… mais avec plus de saturation 🙂 !
- 21h, RollerCoaster vient poser quelques reprises qu’ils se sont pleinement appropriées. C’est rock, et pourtant ça joue du Britney et du Livre de la Jungle ! Hot Stuff met littéralement le feu à quelques dames qui écoutaient jusqu’à présent d’une oreille curieuse. On passe alors aux compos, avec ce mélange d’ambiance propre au groupe. Le public est attentif, certains découvrent, d’autres chantent les paroles.
- 22h15, TeddyBeer revient en lançant un AC/DC qui fait littéralement crier le public. Ils veulent de l’énergie ? Ils sont servis.
- 23h00, la fin du dernier set s’approche. Un bout du public pogotte sur Killin’ in the Name pendant que le reste s’époumone « Fuck you I won’t do what you tell me ! ». Ils en redemandent, ils sont chauds !
- 23h15, ça y est, Teddy pose les guitares. Mais il n’y a pas moyen, le public ne les laissera pas partir ! « Une autre, une autre ! » Quelques regards et quelques chuchotements entre les membres : il ne se laissent pas prier longtemps et annoncent l’Homme Pressé. Diane, une spectatrice sortie de nulle part, s’excite à l’annonce de la chanson et lance un « celle-là je peux même te la chanter ». Chiche ? C’est parti, Diane rejoint TeddyBeer en guest et se lance dans une interprétation rock et lyrique du titre de Noir Désir, avec une énergie d’enfer et des variations de folie. Le public est en feu, djib est ébahi : la fête de la musique c’est vraiment le théâtre de rencontres fantastiques !
- 23h30, après encore trois rappels, Teddy raccroche définitivement ses instruments. Quelques spectateurs viennent échanger des encouragements sympathiques, demander le lien de notre Facebook, ou poser des questions pointues sur le matériel utilisé. On range les instruments, décroche les caméras, puis on se prend une dernière petite bière bien méritée. Encore une bien belle date qui se termine ! Merci.
4 commentaires